Amical et sensible, le lévrier écossais (ou deerhound) est bien heureux de paresser à longueur de journée, mais fidèle à sa nature de chien courant, il a besoin de se dépenser à fond une fois par jour. Comme tout chien de grande taille, il demande de grands espaces et une nourriture abondante.
Lévrier Écossais Coup D'œil
Le lévrier écossais aime les températures froides et se couche souvent sur des surfaces dures et glacées, ce qui peut lui causer des callosités qui ne guérissent pas facilement.
Taille :
Poids :
Mâle : 85 à 110 lb
Femelle : 75 à 95 lb
Taille au garrot :
Mâle : 30 à 32 po
Femelle : 28 à 30 po
Traits Particuliers :
Dolichocéphale (museau allongé)
Attentes Réalistes :
Besoin d'exercice : 20 à 40 minutes par jour
Niveau d'énergie : Décontracté
Espérance de vie : 8 à 11 ans
Tendance à baver : Faible
Tendance à ronfler : Faible
Tendance à aboyer : Faible
Tendance à creuser : Faible
Besoin de compagnie/d'attention : Modéré
Utilités :
Chasse au cerf
Pelage :
Longueur : Mi-long
Caractéristiques : Pelage dur
Couleur : Gris, gris bringé
Besoin de toilettage : Faible
Reconnaissance Officielle :
Classification AKC : Chiens courants
Classification UKC : Chiens de poursuite à vue et parias
Popularité : Rare
Le lévrier écossais n’est ni plus ni moins qu’un grand lévrier recouvert d’un pelage dur, style « fil de fer ». Il présente les traits caractéristiques des lévriers : de longs membres fins, un corps relativement étroit, un abdomen rentré, les reins cambrés et une longue queue.
À première vue, on pourrait le confondre avec le lévrier irlandais, sauf que le lévrier écossais possède une silhouette nettement plus mince et raffinée, qui culmine par une tête allongée et élégante.
Plus petit que le lévrier irlandais, le lévrier écossais n’en demeure pas moins un chien de grande taille, très haut sur pattes. Le mâle atteint en moyenne de 30 à 32 po de haut au garrot et pèse entre 85 à 110 lb (38 à 50 kg).
Le pelage rêche, crissant sous les doigts, mesure tout au plus 3 ou 4 po de long. Un tel pelage non seulement protège le lévrier écossais du temps humide et froid, mais aussi il ne retient pas la saleté; autre avantage, il ne mue pas. Les sourcils touffus et la barbiche confèrent à ce lévrier un air majestueux.
Personnalité :
Le lévrier écossais adore rester allongé, car c’est un chien décontracté, voire paresseux. Il observe le monde s’affairer d’un œil bienveillant comme s’il s’agissait d’un spectacle conçu pour son plaisir – et ce, jusqu’à ce qu’une proie potentielle vienne à passer sous son nez. Il se transforme alors en chasseur aguerri et se lance à toute vitesse à sa poursuite, complètement absorbé, pour s’arrêter seulement lorsqu’il a atteint sa proie.
Il ne prend pas les leçons d’obéissance trop au sérieux et s’y prête avec un brin de nonchalance. Ce n’est pas une question de dominance, mais plutôt une inaptitude du lévrier à comprendre la nécessité de ce genre d’activité. Cependant, si son maître lui donne une bonne raison de s’exécuter, le lévrier écossais, toujours soucieux de plaire, se pliera à ses désirs, même s’il le fait à la va-comme-je-te-pousse.
Comme la plupart des chiens de poursuite à vue, le lévrier écossais est un chien très sensible, fidèle à une seule famille. Il se montre amical envers les étrangers, mais sans verser dans la familiarité. Il fait un piètre chien de garde ou de défense.
Vie Au Quotidien :
Le lévrier écossais a besoin d’espace, que ce soit un grand coussin pour dormir ou un champ pour courir. En tant que chien de grande taille, il est relativement plus coûteux à nourrir, à soigner et à faire garder en pension. Il serait injuste d’acquérir un lévrier écossais pour l’enfermer dans un logement minuscule. Après tout, cette race a été habituée à vivre dans des châteaux et à courir dans de vastes domaines.
Nonchalant par tempérament, le lévrier écossais est bien heureux de paresser à longueur de journée, mais fidèle à sa nature de chien courant, il doit se dépenser à fond une fois par jour. Il faut néanmoins user d’une extrême prudence quand on le promène, car son instinct de chasseur le poussera à courir après tout ce qui bouge. Comme la plupart des chiens de poursuite à vue, il s’attend à ce que toutes les voitures s’arrêtent sur son passage.
Le lévrier écossais aime les températures froides et se couche souvent sur les surfaces dures et glacées, ce qui peut lui causer des callosités qui ne guérissent pas facilement. Même s’il ne mue pas, il faut le brosser ou le peigner une fois par semaine, et arracher le poil mort à la main deux fois par an. Sa barbiche est portée à dégoutter quand il boit, et il faut la laver fréquemment pour la garder propre.
Comme tous les chiens de très grande taille, le lévrier écossais n’a pas une espérance de vie très longue – 8 à 11 ans.
Historique :
Les origines véritables du lévrier écossais se perdent dans les brumes des Highlands d’Écosse. À des époques reculées, on connaissait déjà les lévriers à poil rude, et dès le Moyen Âge, la race était bien établie en Écosse. Ces chiens courants à pelage rêche n’avaient pas leur pareil pour chasser le cerf dans les conditions rigoureuses des hautes terres, à tel point que les chefs de clans s’entouraient d’importantes meutes. Avec la disparition de l’organisation clanique, la population de lévriers écossais chuta pour atteindre pratiquement le niveau d’extinction au milieu du XIXe siècle.
L’avènement des expositions canines et l’intérêt suscité par les races aristocratiques permirent à la population de lévriers écossais de se reconstituer, et depuis ce temps, cette race obtient la faveur des gens qui apprécient le raffinement. Sa popularité demeure néanmoins modeste. Le lévrier écossais a toujours été plus qu’un chien de chasse extraordinaire et un ornement élégant dans la grande salle du château. Il démontre aujourd’hui que sa plus grande qualité est sa noblesse de cœur, qui lui permet de servir de fidèle compagnon à des gens ordinaires.